La tension monte sur le marché du pétrole

16 12 2025
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Ma chère lectrice, mon cher lecteur,
 
La tension est à son comble sur le marché du pétrole.
 
Dans son rapport de décembre, l’Agence Internationale de l’Énergie s’inquiète des tensions qui montent derrière les prix bas :
 
  • Les stocks de pétrole au plus haut depuis le COVID cachent une inquiétante disparité. Il y a d’un côté le milliard de barils stockés « on water » c’est-à-dire dans les immenses pétroliers qui circulent sur tous les océans du globe et en particulier cette fameuse flotte fantôme qui a pris une nouvelle dimension depuis le début des sanctions contre la Russie. À l’inverse, les stocks dans les centres stratégiques, les hubs pétrolier, sont au plus bas… Or, ce sont ces stocks dans les hubs qui sont essentiels dans la fixation des prix.
 
  • Les flux de pétrole sont également déséquilibrés par les nouvelles sanctions contre le pétrole russe et la saisie d’un supertanker au large des côtés vénézueliennes. La flotte fantôme qui s’est développée depuis 2010 et explose littéralement depuis 2022 représente désormais 15 à 20% de la flotte mondiale de tankers ! Situation inédite, un double marché se met en place.
 
  • Les investissements sont eux-aussi trompeurs. Ils sont quasiment inexistants en dehors de l’OPEP. L’IEA s’en est d’ailleurs ému cet automne dans son rapport annuel sur l’énergie : Alors que l’agence de l’OCDE prônait une transition énergétique dure jusqu’alors, elle panique désormais devant le goulet d’étranglement énergétique qui s’annonce devant nous.
 
  • Les nouvelles productions sud-américaines qui doivent arriver en 2026 au Brésil et au Guyana (ex-Guyane britannique) ravivent les tensions de la région. Friedrich Merz n’a pas tort quand il parle de la fin de la « Pax Americana » mais pas tant pour l’Europe que pour l’Amérique du Sud qui voit se confronter la résurgence des appétits pétroliers états-uniens qui font face à l’épuisement de leurs pétroles de schiste et la montée des BRICS dans la région poussée par une population de plus en plus anti-américaine. La Chine et la Russie l’ont bien compris et amène la guerre de proxy dans la zone d’influence directe de Washington. Rien n’est joué pour Trump au Venezuela.
 
L’enjeu le plus important réside dans le manque d’investissements pour compenser la baisse des pétrole de schiste nord-américains.
 
Il faut rattraper le retard et la faiblesse des investissements liés à la guerre des prix est en train de se transformer en mouvement de panique pour compenser les précieuses années perdues. L’IEA note que les embauches ont doublé dans le secteur alors même qu’il est particulièrement compliqué de trouver les bonnes compétences pour une industrie qui a du mal à recruter.
 
Cela nous met dans une situation particulière : Alors que les prix du pétrole restent bas, les sociétés de services pétroliers sont en train de prendre l’ascenseur.
 
Ce n’est pas habituel : En règle général, ces sociétés suivent les cours du pétrole avec davantage d’amplitude mais ce qui se passe en ce moment dans le monde est totalement inhabituel.
 
Et il se trouve que nous sommes particulièrement bien positionnés sur ce secteur : Je vous ai proposé ma stratégie choc pétrolier en septembre dernier. J’avais inclus 2 sociétés pétrolières qui ont réalisé une plus-value latente de 6,5 et 18% en 3 mois (pendant que les Bourses françaises et américaines plafonnent entre 3 et 4%), soit 28 et 94% annualisés respectivement !
 
Nous sommes dans cette situation particulièrement confortable où nous pouvons attendre le 3e choc pétrolier… En faisant des plus-values exceptionnelles en amuse-bouche !
 
Que voulez-vous… C’est le monde de fous dans lequel nous sommes plongés.
 
Si vous n’avez pas déjà bénéficié de la Stratégie 3e CHOC pétrolier, je vous propose de nous retrouver ce jeudi soir, 18 décembre, à 20H pour une conférence spéciale sur le sujet.
 
 
À Jeudi et à votre bonne fortune,
 
Guy de La Fortelle


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